"L'apocalypse sur le mode de la dérision: nouveaux enjeux de la littérature québécoise"

September 30, 2016 (3:00 pm - 4:30 pm)

Location: BAC 237


Department of Languages and Literatures

Seminar Series

presents

 

"L'apocalypse sur le mode de la dérision:

nouveaux enjeux de la littérature québécoise"

Quelle que soit l'étiquette que nous choisirons pour désigner l'extrême contemporain - postmodernité, hypermodernité, etc. -, nous vivons actuellement un sentiment d'impuissance et de crise renforcé, en Amérique du Nord, par les répercussions des événements de 9/11. En même temps, les écrivains cherchent de nouvelles voies pour «survivre en temps d'apocalypse » en redécouvrant l'humour et l'ironie qui « brûle tout ce qu'elle touche » (Douglas Coupland). Dans la littérature québécoise contemporaine, l'apocalypse sur le mode de la dérision, de l'humour et de l'ironie constitue la toile de fond de plusieurs textes littéraires (Dickner, Langelier, etc.). Dans ma conférence, je comparerai le roman « métapocalyptique » Tarmac (2009) de Nicolas Dickner avec Éroshima (1987) de Dany Laferrière, texte « précurseur » pour ainsi dire, pour cerner les facettes d'une possible « littérature de l'apocalypse » typique du Québec.

 

Dr. Ursula Mathis-Moser

Professeure en littératures françaises, francophones et espagnoles à l’Université d’Innsbruck, en Autriche, madame Ursula Mathis-Moser se consacre depuis plus de 30 ans au rayonnement de la langue et de la culture des francophones d’Amérique. En 1983, elle fait un premier séjour en Louisiane, qui lui fait découvrir la richesse et la diversité du fait français en Amérique. Cela l’amènera à une exploration passionnée des francophonies nord-américaines. À la fin des années 1980, le Québec attire son attention et devient le centre d’intérêt de sa carrière professionnelle, mais madame Mathis-Moser s’est aussi intéressée aux francophonies de l’Ouest canadien, du Manitoba, de l’Acadie et d’Haïti. Depuis 1995, elle dirige le Centre d’études de la chanson québécoise de l’Université d’Innsbruck, où elle a intéressé de nombreux étudiants aux questions québécoises. Depuis 1997, elle dirige également le Centre d’études canadiennes de la même université, le premier centre du genre en Autriche. Madame Mathis-Moser a de plus travaillé de 2008 à 2011 en tant que rédactrice adjointe de la Revue internationale d’études canadiennes du Conseil international d’études canadiennes. Depuis 2011, elle est aussi chercheuse associée au Centre de littérature canadienne de l’Université de l’Alberta. Dans le cadre de ses activités professionnelles, elle s’est battue pour faire respecter le fait francophone et pour mettre sur un pied d’égalité le français et l’anglais. Le parcours de madame Mathis-Moser montre sa véritable passion pour les cultures francophones d’Amérique. Au cours de sa carrière, en plus d’avoir reçu le titre d’officier de l’Ordre des palmes académiques, elle a reçu de nombreux prix, dont le prix Jean Éthier-Blais de la critique littéraire en 2004, pour son ouvrage Dany Laferrière. La dérive américaine.

Le Conseil supérieur de la langue française a décerné le 26 septembre 2012 dans la salle du Conseil législatif de l’hôtel du Parlement, à Québec, l’Ordre des francophones d’Amérique à sept personnalités éminentes de la francophonie dont à Madame Ursula Mathis-Moser.

Friday, September 30th

 3:00 pm

BAC 237

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